La rose
Marie Claire
continue!
La Rose Marie Claire est un vrai miracle. Il y a deux ans, c’était juste une idée (certes magnifique) lancée un jour de belle utopie: vendre des roses afin d’instruire les petites filles défavorisées, trop souvent menacées par la prostitution et les mariages forcés. Depuis, avec les fonds récoltés, des dizaines d’unités scolaires ont été rénovées en Afrique, une école s’est construite au Cambodge, des étudiantes en France suivent les brillantes études qu’elles
méritent… Alors, du 3 au 8 mars, continuons d’offrir La Rose Marie Claire et sauvons, ensemble, d’autres milliers de petites filles…
La rose qui fait pousser les écoles
Toutes deviendront des femmes libres et instruites, capables de transmettre le meilleur à leurs enfants. Car seule la transmission peut sortir les générations futures de la pauvreté, de l’ignorance et de l’obscurantisme.
Un défi essentiel pour l’avenir des pays émergents. Nos marraines, journalistes de l’info pour les plus grandes chaînes de télévision, l’ont bien compris. Intègres, elles ont tenu à vérifier sur place le sérieux de nos missions. Claire Chazal, Laurence Ferrari, Elise Lucet et Mélissa Theuriau nous ont donc accompagnés au Cambodge, afin de visiter l’école Happy Chandara, construite par l’association “Toutes à l’école” avec les fonds de La Rose. Marie Drucker a souhaité rencontrer nos jeunes boursières de France. Et toutes suivent avec intérêt la construction de 15 unités scolaires au Bénin par notre partenaire, l’ONG Care France.
Autant dire que pour continuer à réaliser ces ambitieuses missions, nous avons besoin de vous. Et espérons que vous offrirez autour de vous cette rose qui fait pousser les écoles. Sur chaque fleur, vendue 3 €, 1,50 € sera reversé aux associations. Vous les trouverez du 3 au 9 mars chez les fleuristes Interflora;
dans les 650 enseignes Franprix de Paris-Ile-de-France, Lyon et Bordeaux; dans les boutiques Caroll (en France et en Suisse romande) et dans les magasins Botanic. Et parce qu’il n’est pas question de laisser une seule écolière au milieu du gué, parce qu’il est impensable de renvoyer au travail des champs une enfant que l’on a scolarisée, La Rose Marie Claire ne doit jamais se faner. Alors faisons un rêve. Celui de semer La Rose partout dans le monde pour sauver cette fois des fillettes par centaines de milliers. Nous avons 29 éditions étrangères de Marie Claire à travers les cinq continents. Dès septembre prochain, l’Espagne et la Grande-Bretagne vont nous rejoindre. Le miracle est en train de devenir réalité.
Tina Kieffer
www.la-rose.fr
Parce qu’elles ne s’engagent pas à la légère, Laurence Ferrari, Claire Chazal, Elise Lucet
et Mélissa Theuriau sont allées au Cambodge mesurer le travail de l’association “Toutes à l’école”. Elles en sont revenues heureuses et émues. Elles témoignent.
LAURENCE FERRARI (CANAL+)
"Ce n’était pas mon premier voyage humanitaire, étant ambassadrice de “SOS Villages d’enfants”, mais c’était la première fois que j’allais au Cambodge. Et là, quand je suis entrée dans l’école Happy Chandara, j’ai reçu une véritable bouffée d’amour. Autant de petits visages qui s’éclairent, c’est un langage universel. Si j’ai rejoint La Rose Marie Claire, c’est que je crois beaucoup à la transmission par les femmes. C’est normal que les gens se posent la question de savoir où va leur argent: en allant sur place, je leur prouve qu’ils ont eu raison de nous croire. 190 petites sont scolarisées au lieu de travailler dans les champs,
tout est fait à 100 % pour elles, c’est du concret. Au Cambodge, malgré l’immense pauvreté, il y a une vitalité incroyable. Et c’est sûr, les petites d’Happy Chandara vont la multiplier par dix, pour devenir médecin, institutrice, juge… et rendre au centuple ce qu’on leur a donné pour le bien de leur pays. Moi, je m’engage sur la durée. Les droits de l’enfant, cela me porte. J’ai une filleule à Happy Chandara: j’ai visité sa maison qui s’effondre dans la rivière. La mère et ses neufs enfants survivent avec 20 $ par mois. “Toutes à l’école” va reconstruire leur maison. Quand je vois la tenue du cahier de ma filleule alors qu’elle vit dans un cloaque, je me dis que cela vaut vraiment le coup. C’est mon combat."
CLAIRE CHAZAL (TF1)
"Je suis très sollicitée par des associations. Je réponds, mais depuis mon bureau. Etant marraine officielle de “Toutes à l’école”, j’étais heureuse d’aller sur le terrain. Cela a été d’autant plus émouvant que j’ai emmené mon fils François. Rencontrer des enfants qui vivent autrement lui a beaucoup apporté. Nous
avons visité des familles, les petites filles vivent dans des baraques, dans la boue, beaucoup travaillent… A l’école Happy Chandara, elles reçoivent une excellente instruction, et surtout, elles sont heureuses. Elles sont si avides de connaissances et de tendresse. J’ai découvert ce que “Toutes à l’école” a accompli en deux ans: une école pleine de vie, des institutrices investies, c’est sidérant! «Grâce à Sereivouth, l’assistante sociale de Happy Chandara qui
traduisait, j’ai expliqué mon métier à une classe de CE1. Les fillettes m’ont posé des tas de questions. Elles ont besoin de modèles féminins.
Autour, on a vu des familles touchées par la prostitution, par le sida. Ce pays est par terre. En même temps, les parents s’investissent dans la scolarité de leurs fillettes, viennent le soir aux cours d’alphabétisation pour adultes dispensés par Happy Chandara. «J’apprécie ce lien entre l’école et le village. Une chose est sûre: je reviendrai au Cambodge. Mon engagement, tout comme l’école, est sur le long terme."
ÉLISE LUCET (FRANCE 2)
"C’était un voyage superbe! J’ai monté une association pour sauver des manuscrits en Mauritanie, j’ai dû me débattre pendant dix ans pour mettre ce projet en route. Comme tous les journalistes, j’aime que les choses soient concrètes et rapides. En deux ans, “Toutes à l’école” a scolarisé près de 200 petites filles, et elle en scolarisera 100 de plus chaque année. Ici, on apprend l’autonomie, et les familles ne se sentent jamais redevables. Ce n’est pas une école de “petits Blancs”. En reportage au Sri Lanka après le Tsunami, j’étais révoltée de voir que l’on construisait des églises adventistes! A Happy Chandara, on respecte la
culture khmère, et l’école est intégrée dans la communauté. «Ma mère, qui est directrice d’école, nous a toujours dit: “Les filles, l’éducation, c’est la liberté!” Je suis convaincue que l’évolution des pays émergents passe par les femmes. Ce sont elles qui font tout bouger… en douceur. J’ai été bluffée par les photos avant-après des petites écolières d’Happy Chandara. Les petits visages inquiets sont aujourd’hui lumineux. Elles sont magnifiques de rigolade et de bonheur. J’apprécie aussi le pragmatisme de l’école, qui au programme officiel khmer ajoute l’anglais puis, dans un second temps, le français. Etre au minimum bilingue sera un atout indispensable pour leur avenir. «J’aime que l’engagement, celui de l’école mais aussi le nôtre, marraines de l’info, soit sur le long terme. Journalistes, nous allons sur le terrain vérifier l’information, le dossier de presse ne suffit pas. Je vais y retourner."
MÉLISSA THEURIAU (M6)
"Une rare et belle rencontre a marqué mon séjour à Phnom Penh : Hoa, 70 ans, vice-présidente de l’association “Toutes à l’école”. Dès notre arrivée, c’est elle que je remarque. Sa discrétion, sa gentillesse, son français parfait, son humour aussi… Bref, c’est elle qui va devenir notre guide, et j’en ferai le fil rouge du reportage que je réalise pour M6. Les Khmers rouges ont tout pris à Hoa: son mari, ses parents, sa maison, ses amis… Revenue au Cambodge il y a dix ans, elle s’est totalement investie pour les autres. C’est elle qui a cédé son terrain à “Toutes à l’école” pour que l’établissement Happy Chandara voie le jour.
Ensemble, nous avons rendu visite aux fillettes dans leur famille. C’est avec fierté qu’elles nous ont montré, au milieu d’un semblant de table, leur pile de cahiers soigneusement rangés. J’ai aussi assisté à plusieurs classes animées par les jeunes institutrices françaises. Leur patience, leur imagination pour intéresser ces fillettes m’ont bluffée. Je voudrais dire toute mon admiration à Mélanie, Laurence et Marie, enseignantes parties au bout du monde pour
relever le plus beau des défis: celui d’instruire ces petites filles et de leur offrir demain la liberté de choisir leur vie."